Slumdog kid promised a free home and ends up on the muddy streets again

Je viens de lire ces nouvelles:

'Slumdog Millionaire': Child star's shanty home bulldozed

May 14, 2009, 05:10 PM | by Christine Spines

Categories: Current Affairs, Film

The Associated Press is reporting that Azharuddin Mohammed Ismail, a 10-year-old star of Slumdog Millionaire, is now homeless after his family home was bulldozed earlier today in a government mandated "pre-monsoon sweep" of illegally built shanties in Mumbai, India's Garib Nagar slum. Now Ismail, who played young Salim in the $326 million grossing Best Picture-winning film, and his family are preparing to spend the night on the muddy ground surrounded by the rubble of their former shack. Director Danny Boyle and producer Christian Coulson have promised to donate $30,000 to ultimately help the young stars find permanent housing.

Source: News briefs

Si c'est vrai, cela me retourne l'estomac et me donne envie de vomir. :'-(

Le gouvernement de Mumbai aurait promis, en février, que le petit garçon (Ismail) et la petite fille (Rubina), jouant un grand role dans le film, se verraient attribuer une maison chacun (gratuitement), en récompense.

Alors quoi?! Non seulement ils n'ont pas tenu cette promesse, mais en plus ils mettent le gosse dans une situation encore plus précaire (qui, d'un point de vue européen, est absolument invivable et inhumaine).
Mumbai slums - Bollywood - Hollywood and back to the Mumbai slums... Quel trajet!

Je ne trouve meme pas les mots.
C'est dégueulasse.

Nausées.

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More links:

The Associated Press

The Vancouver sun

Comments

[Tippie]

Gothic, il est pas mal et c'est très émouvant et epprouvant d'etre mis au pied du fait, d'etre balancé dans cet univers de misère, de ruines, de saleté et d'injustices. L'histoire en elle-meme... mmh... ca passe un peu par tout les styles j'ai trouvé, mais le film est réaliste dans ce qu'il montre de la vie à Mumbai et rien que pour la prise de conscience, il faut voir le film. (A mon humble avis)
Mes collègues, qui habitent Mumbai, ont aussi trouvé que le film était réaliste et bien que cette confirmation m'ait transpercé le coeur, je le respecte d'autant plus, ce film.

Pour l'histoire des enfants là, je crois que c'est le problème d'un pays, d'une société, d'une culture. Les familles indiennes sont très fusionnelles, et à coté de ça l'argent à un pouvoir monstre (et monstrueux). Dans toute cette misère, le rapport à l'argent est malsain, l'argent est maléfique. Il en faut, il en faut. Mais il en faut tant et tant et tant pour s'en sortir... Quand on est en dessous de tout, à vivre dans des tas d'immondices, avec tout ce que cela engendre de maladies, handicaps... Pff. Et moi qui t'écris cela, dans ma grande barraque, avec ces deux ordinateur portables sur le bureau, au milieu des téléphones et milles fournitures, j'entends le bain très chaud qui coule dans la salle de bain, avec la mousse qui embaume et un verre de vin qui m'attend sur le bord de la baignoire... Je vais me relaxer un peu en lisant, avant de descendre au salon, regarder un film sur le grand écran, tout en buvant un café et en mangeant un petit cake préparé en fin d'après-midi... Ca me tourne le ventre là, tu vois.

C'est nul. Tout ça.
Ces inégalités. C'est nul, c'est moche, c'est injuste.

Je pleure toujours qu'en j'y pense. J'ai envie d'hurler. Mais c'est totalement vain.
Ca ne change rien à rien.

Mais que faut-il faire?

[Gothic Inside]

On m'a dit le plus grand bien de ce film, mais je n'irai pas le voir pour cette raison !

[Tippie]

OK.STOP.
Je m'emballe toute seule et la vérité n'est pas là et la situation est meme pire que ça.

Lire les commentaires sur l'article cité. C'est important.

La vérité vraie c'est la misère totale que connaissent ces humains dans cette situation totalement inhumaine, à en perdre la raison, à en décider de vendre leur enfant (Rubina) pour 300000 dollars, à prendre l'argent gagné par leur gosse et se tirer avec... C'est de la démence pure. L'argent dans toute sa "splendeur" de merde, dans tout ce qu'il peut créer de misère, d'inégalité, de jalousies, de démence, d'injustice.

Ce pays est dans une telle crise, si profonde et tellement pas préparé à ce genre de retournement de situation: des gamins des rues qui font du cinéma, et que leur famille volent impunément. Mais que dire de ces familles, c'est tellement au-dessus d'eux. A ce niveau, qui peut et doit faire la part des choses? Les gosses là n'ont pas de droits.

Je me sens pas bien du tout.
Plus j'en lis, plus j'ai mal au coeur.

(Consolation: Danny Boyle, le producteur du film, aurait eu le bon sens de déposer des fonds dans une banque pour les gosses et les sécuriser jusqu'à ce que les deux jeunes acteurs aient 16 ans)